Pour cela, M. Bollati, enseignant de CM2, et Mme Amalric, professeur d’arts plastiques des classes de 6ème se sont appuyés sur le travail de cette artiste aux œuvres polymorphes pour questionner les notions de journal intime, de secret et de subjectivité dans l’art. Grâce au prêt de mallettes pédagogiques, les élèves ont pu manipuler en classe des œuvres empruntées à la Fondation. Ainsi, ils ont exploité des manuels théoriques traitant les problématiques de l’exposition, et compris l’intérêt de confronter leurs créations à celle d’autres établissements et artistes de renommée.

La production de nos jeunes élèves a été de réaliser un recueil de « petits bonheurs » composé d’un motif exprimé par chaque enfant. Pendant l’exposition, les visiteurs ont été invités à donner une identité au motif peint, en complétant la légende sur le papier glissé sous le rhodoïd.

De retour en classe, ce recueil a pris une autre dimension, nos élèves ayant eu la surprise de découvrir leurs travaux revisités. Ainsi, la production collective obtenue a suscité une forme d’interactivité avec les visiteurs de l’exposition.
Pour nos jeunes élèves, ce projet aura été une invitation à l’ouverture d’esprit mais également une parenthèse créative pour les sensibiliser au fonctionnement d’une structure culturelle, gérée par des professionnels de la culture et des pédagogues passionnés.